Imaginons, je décroche un entretien d'embauche dans cette fameuse agence de photos réputée.

Partons du principe qu'ils n'attendent qu'après moi, et ce, malgré ma "surqualification" (là, ça relève du fantasme).

Admettons qu'ils me proposent de commencer à partir du mois de janvier, comme annoncé lors de notre conversation téléphonique d'hier.

Enfin, dernier petit détail à prendre en compte : ils m'annoncent le montant de mes revenus mensuels (j'ignore combien de temps durerait cette putative embauche), qui serait l'équivalent du SMIC...

Dois-je accepter ?!

Tout me porte à accepter. Primo, pour l'excellente raison qu'il s'agit exactement du domaine professionnel dans lequel je souhaite évoluer. Secundo (qui ne fait que renforcer le primo), j'acquérerais ainsi une jolie ligne supplémentaire sur mon CV. Tertio, parce que même le SMIC, c'est toujours mieux que les 850€ mensuels que me versent les ASSEDICS. Quarto, il serait justement temps que je propose quelques aux ASSEDIC/ANPE. Quinto, parce que ça me sortirait de chez moi.

Démonstration est faite qu'il est facile de basculer du côté obscure de la Force et d'appartenir en moins de deux à la masse des jeunes précaires mal payés.