Aujourd'hui, chez Léon Ventrerond, j'ai asssité à une scène tout à fait saisissante.

Resituons rapidement le contexte : Léon Ventrerond, entreprise de luxe, service du patrimoine, essentiellement, que dis-je..., uniquement composé d'un personnel féminin.

Cet après-midi, un élément supplémentaire a été introduit dans ce petit monde. Un élément inopportun : un homme.

Le mutation ne se fit pas attendre : voilà mes petites abeilles travailleuses qui se transforment tout d'un coup en poules... et que ça caquète, et que ça piaille, ça agite ses plumes, ça glougloute... En somme, ça fait beacoup de bruit.

Je jette un regard à la dérobé sur le maître de cette basse-cours en furie : le coq en question est assez quelconque, plutôt effiminé, mais que ce spectacle désolant n'est pas pour lui déplaire. Il se remplume, se rengorge à chaque nouvelle attention que lui accorde la volaille.

Cette anecdote me conforte dans mon idée que la mixité est vraiment plus que nécessaire, elle est vitale ! Par ailleurs, je m'inquiète un peu pour mon avenir dans cette profession... La perspective de virer dinde ne m'enchante guère.