Mes cauchemars d'enfance me reviennent
L'âge, sans doute
La perspective du temps qui passe
Inéluctablement
La crainte de les voir disparaître
Eux
Qui me sont si chairs chers
Que j'aime
A qui je ne le dis pas assez souvent
Qui ne le savent peut-être pas assez
Eux
Que je vois peu à peu se rider, rapetisser
Que me restera-t-il
Lorsqu'ils ne seront plus...
Là.
Pas assez présents
Ceux que je voudrais voir plus
M'imprégner d'eux
De leurs odeurs
De leurs manières
De leur paraître
Ceux
Qui disparaîtront
Inéluctablement
De mon quotidien
De ma vie.



Edit : Et un MP3 du jour qui colle parfaitement à mon humeur du moment