Hier soir j'ai eu mon entretien avec les personnes de la chaînes télévisée publique qui m'avaient contacté mardi dernier.

Mon profil les intéresse. Notamment mon DESS. Ou du moins, l'intitulé de ce dernier. Il me sert finalement à quelque chose ce p*** de diplôme, mais si ce n'est que grâce à son nom. Objectivement, le boulot qu'il m'est proposé, j'aurais pu le faire à la sortie de ma Maîtrise. Mais voilà, une Maîtrise, ça sonne pas pareil qu'un DESS.

Bref, le contenu du boulot colle parfaitement à mes attentes professionnelles, celles que je rêve d'exercer depuis que je me suis engagée dans cette branche. Ma noisette à moi : l'audiovisuel ! Et ce qu'on me propose serait une jolie porte d'entrée. Autre point positif, je ne suis pas contrainte de choisir entre Léon Ventrerond et la chaîne télévisée publique.

Ce qui laisse lieu naturellement à un petit point négatif : je ne suis donc obligée d'effectuer un choix, pour la simple et bonne raison que la chaîne télévisée en question ne recherche que des "occasionnels"[1] D'un côté je peux dont tranquillement finir ma mission chez Léon Ventrerond et recontacter la chaîne télévisée dès que je suis disponible ; d'un autre côté, il n'auront pas nécessairement besoin de moi lorsque je serai disponible et en recherche d'emploi. Par ailleurs, la grille de salaire n'est apparemment pas très élévée, même si je dois attendre un entretien avec la DRH pour en savoir davantage à ce propos.

Pour une fois je vais un peu me la jouer Tout va bien, je vais bien, et me dire que finalement la situation est plutôt positive, que les portes de l'audiovisuel me sont désormais ouvertes et celles de Léon Ventrerond pas encore refermées, que je vais enfin pouvoir évoluer dans le milieu que je vise depuis toujours et que c'est le moyen pour moi de me faire d'autres contacts. Et je vais surtout tenter d'oublier, au moins pour un temps, qu'il s'agit là encore d'un boulot précaire et pas très bien payé.

J'emprunte donc la positive attitude à l'une de nos plus grandes philosophes de ce début de siècle.

Notes

[1] Ca m'a fait tout drôle la première fois qu'ils ont prononcé ce terme. Non je ne vendrai pas mon cul, même pour bosser dans l'audiovisuel !