Comme vous aurez pu le constater dans ma rubrique "Mon dernier bouquin" de la barre ci-contre de mon blog, je suis actuellement en pleine lecture du fameux Da Vinci Code. Non pas par soucis de mode, ou bien parce que le film vient de sortir.

Je n'irai jamais voir cette merde en branche au cinéma, même avec ma carte UGC. Non. Si je me suis mise à lecture de best seller, c'est parce qu'on me l'a offert il y a maintenant... (petit comptage sur le bout de mes doigts) : 2 ans. Cadeau de Noël de P. qui n'avait jamais la moindre idée de quoi m'offrir, alors que je me décarcassais toujours pour lui trouver ce dont lui avait envie. Le calcul était vite fait : Tartine a fait de l'histoire, Tartine aime bien les bouquins, offrons lui le Da Vinci Code avant qu'elle ne se l'achète, donc en version reliée qui prend beaucoup de place dans le sac à main et sur les étagères. Sauf que non, je ne me serai jamais achetée le Da Vinci Code, et encore moins en version reliée... Bref, là n'est pas le propos.

Le Da Vinci Code... Parlons en. Objectivement.

C'est pas spécialement bien écrit. C'est bourré de clichés. Le ricain Dan Brown nous prend un peu pour des cons, nous autres pauvres petits françaillons[1] qui avons besoin de ses lumières en matière d'histoire... Par ailleurs, je trouve ça particulièrement gonflé de sa part de ne pas préciser que toute cette histoire n'est que le fruit de son imagination. Non pas que je sois chatouilleuse de la religion, je suis plutôt du genre athée, doublée d'une bonne tranche d'anticléricalisme (merci papa), mais de la part d'un romancier en herbe qui ne vérifie pas ses sources ça pue des pieds. Je pense ici surtout à toute cette vague de séries de BD (Le Triangle secret, Le Troisième testament, I.N.R.I, Le Décalogue, etc.), dont les auteurs précisent à chaque volume qu'il ne s'agit aucunement d'hypothèses farfelues de leur part, mais d'une simple histoire ne songeant même pas à remettre en cause toute la chrétienté.

Ceci étant dit, ça se laisse facilement lire. Un peu comme le film de deuxième partie de soirée de TF1 le dimanche soir, on sait que c'est souvent de la daubasse, mais on regarde quand même parce qu'on a la flemme de zapper et que l'abrutissement ça a du bon en cette veille de lundi matin.

Notes

[1] Comme si n'importe qui ne savait pas ce qu'est une clés de voûte !