Alors, là, GROS bémol suite à ma note d'hier consacrée au vélib'.

Le vélib', c'est toujours sympa et pratique.

Sauf... dans le 15ème, où pas un seul vélo n'est emprunté un dimanche matin du mois d'août. Ce qui représente un inconvénient tout particulier lorsqu'on emprunte un velib' mais qu'on est dans l'incapacité de lui trouver un stationnement pour cause de stations pleines à craquer !

Finalement le phénomène s'explique aisément : le 15ème est peuplé de vieux ou de familles nombreuses. De plus, le 15ème est riche, ils ont donc tous leurs vélos personnels et n'éprouvent pas le besoin d'emprunter des velib' comme la simple plèbe.

Au contraire, on rencontre le problème inverse dans les 19ème, 20ème et 10ème arrondissement : une pénurie de vélib'. En effet, arrondissements populaires et jeunes, le velib' est une denrée recherchée. Il faut se lever tôt pour en trouver un de disponible.

Ce qui est mon cas.

Ma situation est la suivante : je vais du 19ème au fin fond du 15ème (bon pas tout en vélo, non plus, faut pas déconner), donc d'un quartier où il n'y a pas y a peu de vélos. Vous comprenez le problème ?!

Le plus emmerdant, excusez du mot, mais c'est bel et bien le cas, le plus emmerdant donc, est d'emprunter un vélo à la station Balard, pour se rendre jusqu'à l'ORTF[1], pour s'apercevoir une fois arrivée que la station est complètement bondée ; on finit par se résigner à rebrousser chemin (déjà un bon quart de retard pour le boulot), puis par péter un câble de retour à la station Balard lorsqu'on constate que celle-ci est également pleine à craquer de vélib' depuis que vous aviez emprunter le votre. Enfin pas tout à fait non plus. Il y avait bien une place restante. Une SEULE ! Mais un connard en congé, trop pressé de se rendre à son entraînement de fitness à l'Aquaboulevard, nous prend de vitesse, alors qu'on descend de vélo, pourtant première arrivée, mais dans l'obligation de soulever l'engin pour lui faire passer le trottoir particulièrement élevé. Et voilà comment on se retrouve contrainte à déposer son putain de vélib' encore plus loin que l'endroit où on l'avait emprunté, grosjeancommedevant, on se retrouve avec 20 mn de marche à pieds au lieu de 10, et un fabuleux retard d'une demie-heure accumulé !

Conclusion bis :

Ne plus prendre de vélib' le matin entre la station Balard et l'ORTF !

Par contre, je ne renonce pas encore pour le soir.

Notes

[1] Soit 2 mn en pédalant, et 10 mn en marchant.