Chez Tartine

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dimanche, août 5 2007

Liberté... mon cul !

Alors, là, GROS bémol suite à ma note d'hier consacrée au vélib'.

Le vélib', c'est toujours sympa et pratique.

Sauf... dans le 15ème, où pas un seul vélo n'est emprunté un dimanche matin du mois d'août. Ce qui représente un inconvénient tout particulier lorsqu'on emprunte un velib' mais qu'on est dans l'incapacité de lui trouver un stationnement pour cause de stations pleines à craquer !

Finalement le phénomène s'explique aisément : le 15ème est peuplé de vieux ou de familles nombreuses. De plus, le 15ème est riche, ils ont donc tous leurs vélos personnels et n'éprouvent pas le besoin d'emprunter des velib' comme la simple plèbe.

Au contraire, on rencontre le problème inverse dans les 19ème, 20ème et 10ème arrondissement : une pénurie de vélib'. En effet, arrondissements populaires et jeunes, le velib' est une denrée recherchée. Il faut se lever tôt pour en trouver un de disponible.

Ce qui est mon cas.

Ma situation est la suivante : je vais du 19ème au fin fond du 15ème (bon pas tout en vélo, non plus, faut pas déconner), donc d'un quartier où il n'y a pas y a peu de vélos. Vous comprenez le problème ?!

Le plus emmerdant, excusez du mot, mais c'est bel et bien le cas, le plus emmerdant donc, est d'emprunter un vélo à la station Balard, pour se rendre jusqu'à l'ORTF[1], pour s'apercevoir une fois arrivée que la station est complètement bondée ; on finit par se résigner à rebrousser chemin (déjà un bon quart de retard pour le boulot), puis par péter un câble de retour à la station Balard lorsqu'on constate que celle-ci est également pleine à craquer de vélib' depuis que vous aviez emprunter le votre. Enfin pas tout à fait non plus. Il y avait bien une place restante. Une SEULE ! Mais un connard en congé, trop pressé de se rendre à son entraînement de fitness à l'Aquaboulevard, nous prend de vitesse, alors qu'on descend de vélo, pourtant première arrivée, mais dans l'obligation de soulever l'engin pour lui faire passer le trottoir particulièrement élevé. Et voilà comment on se retrouve contrainte à déposer son putain de vélib' encore plus loin que l'endroit où on l'avait emprunté, grosjeancommedevant, on se retrouve avec 20 mn de marche à pieds au lieu de 10, et un fabuleux retard d'une demie-heure accumulé !

Conclusion bis :

Ne plus prendre de vélib' le matin entre la station Balard et l'ORTF !

Par contre, je ne renonce pas encore pour le soir.

Notes

[1] Soit 2 mn en pédalant, et 10 mn en marchant.

samedi, août 4 2007

Liberté

En tout cas c'est le mot d'ordre de cette nouvelle initiative lancée par la Mairie de Paris : le vélib'.

J'ai enfin testé cette fameuse invention, malgré mes réticences initiales telles que : "Ca fait chier de devoir payer un abonnement en plus de ma carte orange, alors qu'il s'agit d'une même politique : réduire la circulation routière dans Paris et développer les transports en commun."[1]

Ca, c'est dit.

Mais bon, j'étais grave à la bourre pour aller bosser, et en août, à Paris, un week-end, ça prend vite des dimensions surréalistes. Les parisiens me comprendront. Pour les autres, pour résumer : 1/2h d'attente entre chaque bus, tout ça pour à peine 10 mn de parcours.

Me voici donc au pied du mur. Je sais qu'il y a une station de vélib' à 2 mn de chez moi (contre 30 secondes pour l'arrêt de bus), et qu'il me faut environ 5 mn pour aller jusqu'à République en vélo. Le pour et le contre sont vite pesés, étant donnés les 20 mn de retard que j'ai accumulées ce matin.

Première étape : la borne. C'est relativement bien foutu, j'ai tout compris du premier coup, et je ne me suis abonnée que pour une journée, pour le reste on verra en fonction de cette première expérience.

Seconde étape : le déverrouillage du vélo. Check. J'ai du m'y prendre à deux fois pour comprendre le système (je pensais qu'il s'agissait d'un énorme aimant, mais non), mais j'y suis parvenu assez facilement.

Pour l'instant, l'ensemble de cette opération a bien du me prendre 5 bonnes minutes.

Troisième étape : enfourchage du destrier, et... fend la bise ! Là, c'est quand même la meilleure partie. Partir bosser en vélo... Ah, que de bons souvenirs. Et puis franchement, pédaler sur les bords désertés du canal Saint Martin, un samedi matin ensoleillé du mois d'août... C'est grave agréable.

5 minutes plus tard, me voilà arrivée à République, où la station de vélib' est au pied du métro (mais de l'autre côté de la rue), et, soulagement, il y a plein de place pour déposer mon petit bolide, avant de m'engouffrer dans la bouche de métro.

Par contre, une fois arrivée à Balard, et tant qu'à faire d'avoir débourser 1€ pour 24 heures, je me suis dit que je pouvais bien m'épargner 10 mn de marche et prendre un vélib' pour 500m. Mais là, j'ai bloqué, le passage du navigo ne fonctionnait pas comme la première fois. Bon, tant pis, je suis grave à la bourre, j'étudierai ça une autre fois. Ce n'est qu'en marchant que j'ai réalisé qu'il fallait sans doute repasser par la borne, taper son code etc, pour probablement accéder aux engins.

Conclusion :

  • Points positifs :

- Ca peut faire gagner du temps.
- C'est agréable, s'il fait beau.
- On est un peu le maître du monde sur son vélo dans les rues désertes de Paris.

  • Points négatifs :

- Ca fait chier de payer un service de transport en plus de la carte orange. Ca, c'est redit.
- Il faudrait voir à améliorer les vitesses, parce que 3 vitesses c'est un peu limite, on mouline les 3/4h du temps et moi j'aime bien forcer pour avancer plus vite.
- C'est pas super pratique de devoir repasser par la borne à chaque fois, alors qu'il serait si simple de passer simplement son navigo pour emprunter un vélo.

Notes

[1] Bien qu'il ne s'agisse pas ici de transport en commun à proprement parler, on peut malgré tout considérer que ce sont des moyens de locomotion mis à la disposition de la population se déplaçant dans Paris.

dimanche, juillet 29 2007

L'absente

15 jours de vacances, résumés en 15 lignes :

Du soleil, beaucoup.

De la pluie, un peu.

Des coups de soleil qui se sont transformés en bronzage.

Du sport [1].

Du camping.

Du froid.

Une scène de jalousie.

De l'alcool [2].

De la bouffe non homologuée "régime"[3].

Des kilos en moins, malgré tout[4].

Un endettement de 115 € suite à un passage à la librairie de BD.

Une chatte noire qui découvre la liberté et les siestes crapuleuses en compagnie d'un gros chat noir.

De l'amûr.

Des règles [5].

Une mini déprime en cette veille de reprise [6]

Notes

[1] Rando, canoë, baignade en eaux froides.

[2] Impossible de refuser le vin du grand-père, ce serait sacrilège.

[3] A base de saucisses sèches et de confiture de chataignes.

[4] 61,5 kgs affichés au compteur.

[5] Trois fois en deux semaines, record.

[6] Vivement mardi, mercredi, jeudi, ou je ne bosse pas.

mercredi, juillet 11 2007

Sevrage forcé

Pinaise... 15 jours entiers sans accès internet.

Pire, sans ordinateur.

Inimaginable !

Mes parents ont fait grillé leur portable à coup de foudre. Ce qui n'est vraiment pas malin, je vous l'accorde.

Ca va être la grosse merdasse pour recharger mon ipod.

Sans oublier les photos à décharger.

Heureusement, la DS n'a besoin que du secteur, et j'ai même acheté le chargeur sur allume-cigare.[1]

Mais comment faisait-on avant le port USB ???!!

Notes

[1] Chuis une vraie dure de la DS.

samedi, juillet 7 2007

Si ce n'est la peste, ce sera donc le choléra

Quand j'étais petite, j'ai eu toutes les maladies infantiles possibles et imaginables : rubéole, oreillons, rougeole, impétigo et... varicelle. Je me pensais donc peinarde une fois adulte avec toutes ces conneries.

Que nenni. Enfin, c'est ce que je crois.

Depuis deux jours je me paie une légère éruption cutanée autour du cou et entre les seins. Et j'ai l'impression que ça s'étend.

Conformément à la loi de Murphy, il est bien normal qu'à sept jours du départ en vacances, je me chope une saloperie, genre zona.

Sept jours pendant lesquels je n'aurais évidemment pas le loisir d'aller consulter un médecin étant donné qu'on m'a refilé tout particulièrement des horaires à la con cette semaine (je suis du week-end, et je finis tous les jours à 20h30).

Il paraîtrait qu'en plus c'est hyper contagieux...

Je suis maudite.

mercredi, juillet 4 2007

Bientôt, mais pas tout de suite

Les vacances.

On dirait pas comme ça, avec ce temps de chiotte, mais on est en juillet, et pour la première fois depuis 1... 2... 3 ans ?! Je pars en vacances cet été (?). Et même cette fois, on ne peut pas réellement parler de congés payés... seulement de deux semaines de chômage qui m'ont été accordés.

15 jours.

Et j'ai même pas encore reçus mes maillots de bain... Remarque, c'est l'avantage du temps pourri, il se peut que je n'en ai même pas l'usage. Et puis comme je n'ai pas perdu tous les kilos escomptés, ça tombe plutôt bien de manière générale.

Vive le teint d'endive.

Le problème c'est que j'ai des envie de tartiflettes, truffades, fondues, raclettes et autres recettes de saison, peu compatibles avec les ordres de la diététicienne, même avec toute la meilleure volonté du monde.

Donc, on part 15 jours. Nos premières vraies vacances ensemble. Angoisse. Une tente c'est moins facile à partager qu'un appartement de 50m². Et si en plus il flotte tout le temps, le pire est à craindre.

Alors pour résumer : des congés non payés, un temps de chiotte, pas de maillot de bain, et un risque de scènes de ménage élevé.

Youpi, j'ai hâte !

mardi, juin 26 2007

La sécu, j'adhère !

Une demie-heure de massage messieurs dames !!! UNE DEMIE-HEURE !!!

Tout ça réalisé par les mains expertes de mon kiné.

Kiné réellement charmant pour ne rien gâcher.

J'ai eu le massage, l'argent du massage et le cul du kiné[1] : même plus la peine d'aller en cure thermale à ce prix là.

Notes

[1] Façon de parler hein, j'ai surtout maté ses pieds à travers la table de massage.

samedi, juin 23 2007

Les Affranchis sur la ligne 75

Surréaliste cette scène dans le bus à 8h30 un samedi matin.

Derrière moi j'ai deux personnages tirés d'un film de Scorsese. Tout y est : ils font leurs pronostics de courses par téléphone, et l'un deux a cette voix voilée si particulière aux mafiosis.

L'un d'eux est donc au téléphone donnant son quinté dans l'ordre à son bookmaker[1]. Avant que la discussion ne dérape sur les ennuis de santé de celui-ci. C'est alors que Voix Voilée entre dans la partie d'un diagnostic établi par téléphone à une personne qu'il n'entend même pas.

Turfeur : Il faut que tu arrêtes le café.
Voix voilée : S'il a mal, c'est le cancer. Il saigne ?
Turfeur : Tu saignes ?
...
Turfeur : Il dit que oui, un peu. Il faut vraiment que tu arrêtes le café. Trois café le matin, j'allais pisser trois fois. Maintenant je me suis mis au chocolat.
Voix Voilée : Il a mal quand il chie ?
Turfeur : T'as mal quand tu chies ? Chuis avec un infirmier là, il sait comment faire.
...
Turfeur : Il dit que oui. Voix Voilée : C'est la prostate. Pas besoin d'aller consulter. Il peut faire ça tout seul. Il se met un doigt dans le cul.
Turfeur : Faut que tu te mettes un doigt dans le cul pour vérifier.
Turfeur (s'adressant à Voix Voilée) : Attend, il est en train de le faire...
Voix Voilée : Si c'est la prostate, faut qu'il arrête le café...



Malheureusement j'ai dû descendre du bus à ce moment. Le mystère et le suspens restent entier : le bookmaker a-t-il réussi à se chatouiller la prostate ?! A-t-il un cancer ?! Arrêtera-il le café ?!

Même pas la suite au prochain épisode, comme dans les Soprano.

Notes

[1] Enfin, c'est ce que j'aime imaginer.

mercredi, juin 20 2007

Qu'elles sont jolies les buttes de Paris

Et sinon, au quotidien, excellent pique-nique aux Buttes-Chaumont hier après-midi entre chômeuse indéterminée, chômeur longue durée, chômeur temporaire et travailleuse rttiste.

Deux bouteilles de rosé plus tard et le temps nous paraîssait nettement moins menaçant et le gars porteur de mamelon en bandoulière et fumeur de pipe courbée, en slip treillis, beaucoup plus drôle[1].

Dernière occasion pour moi de m'empiffrer de mousse de canard, de chips, de camembert chaud et de cerises à volonté avant de passer chez coupe-appétit jeudi soir.

Première occasion également de sortir la jupe et les tongs, et de faire le cachet d'aspirine dans l'herbe.

C'était d'autant plus jouissif que nos amis travailleurs n'ont pas manqué de nous appeler en pleine dégustation de rosé.

Fin de journée en apothéose, avec un apéro en terrasse au bord du canal.

J'adore mon quartier.

Notes

[1] Quelle cruche j'ai été de ne pas prendre mon appareil photos !

mardi, juin 12 2007

Je ne ferai pas ça tous les jours

Décidément, femme au foyer c'est pas vraiment pour moi.

A moins d'avoir une bonne.

C'est pas spécialement compatible avec grasse matinée comme mode de vie.

3h de ménage.

1 lave-vaisselle rempli puis débarassé, 2 lessives de faites et étendues.

1h de courses en vitesse accélérée (monop', primeur et fromager en 3/4h à peine), parce que j'avais rendez-vous à 16h.

Pas le temps de faire un footing (même si au final j'ai perdu tout autant en faisant l'équivalent en ménage).

Mon jean fétiche a fini par se déchirer au genou. Je suis dégoûtée.

Un chat ça coûte cher : 90€ de véto pour un con de vaccin. Ca me fait un peu mal au cul. Mais bon, elle me le rend bien.

Et la journée n'est pas terminée...



Edit : Qu'est-ce que ce serait si j'avais un mouflet...

vendredi, mai 25 2007

Un nouveau tabou féminin tombe

Aujourd'hui j'ai décidé de rompre un tabou tenace, pour nous, les femmes.

Celui de la cabine d'essayage.

Que celle qui ne s'est jamais retrouvée coincée dans une cabine d'essayage me jette la première pierre.

Je m'explique.

Il fait beau, il fait chaud[1], et vous n'avez plus rien à vous mettre sur le cul. Normal.

De plus, vous bénéficiez d'une semaine de congés chômés et vous venez de récupérer quelques pépettes sur votre compte en banque. Chouette.

C'est donc partie pour une après-midi shopping rue de Rivoli, parce que là-bas il y a de tout et que surtout, c'est direct avec le bus 75 qui est juste en bas de chez vous. C'est parti.

Vous voici donc dans les sous-sols de Haschisch & Marijuana, munies de 7 articles, non pas qu'il s'agisse de votre chiffre fétiche, mais du maximum autorisé. Tant pis.

Après 1/4h d'attente, vous finissez par atteindre les très attendues, mais non moins odorantes et suffocantes, cabines d'essayage. Youpi.

A peine déshabillée vous commencez à suer à grosses gouttes sous les projecteurs braqués au-dessus de votre cabine et l'atmosphère moite dégagé par tous ces corps essayant leurs habits d'été.

Vous faites fi de ce détail, et prenez votre temps, vous êtes en congés chômés pour une semaine, pas de quoi se presser et donc générer de nouveaux débordements de vos glandes sudoripares.

Un p'tit top, deux p'tits tops, trois p'tits tops, un pantalon en toile... Jusqu'ici tout va bien, ces vêtements ont été taillés pour vous et vous les classer immédiatement dans la catégorie "je-prends-sans-réfléchir".

Arrive la p'tite robe, avec une fermeture éclairs sur le côté, et un embrouillamini de fermetures à base de rubans, fines bretelles, etc. Vous vous étiez contrôler jusque là, vous étiez même zen et aviez réussi à contenir toute transpiration, mais là, rien qu'à regarder cette petite robe, vous commencez déjà à lâcher quelques gouttes. Mais bon, elle vous fait suffisament envie pour que vous fassiez l'effort de l'enfiler.

Et là c'est le drame.

Oh, vous réussissez à l'enfiler, presque sans problème et ahanement intempestif. Mais bien sûr, vous constater que cette si jolie robe vous fait un énorme cul à cause de la fermeture éclairs justement disposée sur le côté et que tout cet embroglio de rubans et de bretelles n'est vraiment pas flatteur. Déception donc.

Il vous faut alors ôter le vêtement. Vous dézippez la fermeture éclairs, dénouez les noeuds, faites glisser les bretelles, puis dans un mouvement coulé vous vous emparez du bas de l'accoutrement afin de faire passer le tout par-dessus tête.

Sauf qu'entre-temps, vous avez sué pour l'enfiler cette foutue robe qui-ne vous-va-pas-et-même-que-vous-vous-en-doutiez-mais-bon-ça-coûte-rien-d'essayer, votre peau est ainsi devenue moins glissante et plus aggripante. Vous vous retrouvez alors avec la robe coincé sous les aisselles, les bras coincés en l'air n'osant pas lâcher les pans du vêtement par crainte de ne pouvoir les récupérer ensuite. S'engage alors une danse des plus ridicule entre le textile et vous. Et dans votre tête c'est l'apocalypse : "Je vais finir étouffer dans une robe qui ne me va même pas, dans une cabine puante. Je me demande bien ce que Warrick Brown en pensera en venant analyser mon corps... Rho putain merde, j'ai mis une culotte Petit Bâteau, c'est pas le moment de crever, surtout si c'est Warrick qui fait le déplacement. Je dois ABSOLUMENT enlever cette p*** de robe moche !"

Toute à la panique vous vous en prenez à vous-même : "Mais pourquoi suis-je toujours seule pour faire du shopping, au moins si j'étais accompagnée, la bonne copine pourrait au moins m'aider à arracher cette nippe... Peut-être vais-je devoir faire appel à un vendeur... Non, ce serait carrément surréaliste, surtout avec toutes ces petites prépubères autours."

Viens ensuite le terrible constat : vous allez devoir vous démerder toute seule.

Et puis vous commencez à avoir vraiment trop chaud sous tout cet amas de synthétique, vous commencez même à vous énerver, vous n'êtes pas loin de vous imaginer devenir toute verte dans un incroyable accès de démence, déchirant les vêtements qui vous recouvre.

C'est alors que le mirable se produit. Vous êtes la plus forte et la robe rend les armes en passant par dessus vos épaules.

Vous voici toute pantelante, suante, échevelée, pire qu'après un footing, mais surtout... soulagée. L'infamie ne souillera pas votre front cette fois encore.

Vous prenez 5 minutes pour reprendre votre souffle, vous recoiffer et vous passer une lingette sous les aisselles, avant de ressortir telle la fleur venant d'éclore au petit matin. Vous êtes la seule à savoir ce qu'il s'est réellement passer dans cette foutue cabine surchauffer. Ca restera votre secret. C'est vraiment trop honteux.

Notes

[1] Magnifique contrepètrie belge dont je ne me lasse jamais.

jeudi, mai 17 2007

Pervertie

Rhaaa ça y est ! Je suis totalement pervertie par le démon du jeu !

Il m'aura suffit d'une soirée poker pour succomber à ce jeu américano-capitaliste, malsain, mais tellement addictif...

Mais c'est sa faute à lui aussi faut dire... et puis à tous les westerns dont j'ai été abreuvée alors que je ne suçais encore que mes deux doigts[1]... Inconsciemment mes parents m'ont préparé à cette destinée de joueuse de poker.

Ce contexte ajouté à la chance du débutant font que j'ai raflé une partie de la mise hier soir. Mais seulement une partie alors que j'étais partie pour tout rafler...

Continue-t-on à s'amuser si l'on est cave et recave et rerecave... hum... à voir.

Notes

[1] Oui, deux, rien de moins.

vendredi, mai 11 2007

Mode pause


Depuis quelques jours, et plus précisement depuis dimanche 6 mai à 20h01, je me coupe volontairement de tout ce qui m'entoure et qui ne me rappelle que trop la réalité politique (mais peut-on encore parler de politique lorsqu'il s'agit essentiellement d'un show avec strass et plumes dans le cul ?!).

Antenne 2 a même eu le bon goût de ne me faire que travailler que deux jours, m'évitant ainsi toute overdose présidentielle dès la première semaine de son mandat. Ca viendra bien assez tôt.

Je m'interroge sur la marche à suivre : rester ? partir ? pour aller où ? l'Amérique latine ? apparemment ça bouge dans le bon sens là-bas, oui, mais il faudrait que je me remette à l'espagnol, et puis je ne suis pas certaine qu'ils aient besoin de documentalistes par là-bas, d'autres chats à fouetter sans doute.

Et puis mon avenir, déjà incertain, dans une chaîne de télévision qui ne va sans doute pas tarder à être privatisée, quel sera-t-il si je reste ?



mercredi, avril 18 2007

Suicide collectif

Dimanche soir grand rassemblement post électoral devant France 2 au *** avenue Simon Bolivar dès 19h30.

Prière d'apporter alcool et réconfort en masse.

Je ne veux plus revivre seule un résultat d'élection comme il y a 5 ans.

Prévoir également chaussures de marche pour se rendre probablement par la suite à Bastille.

Des cakes et des tartes seront prévus (malgré le manque d'appétît probable des convives).

dimanche, avril 8 2007

Le Seigneur des agneaux

Il a fallu que je donne mon doigt à téter au seul chevreau carnivore du canton. Espèrons qu'en sus il n'avait pas la rage.

Je suis un peu dépitée d'avoir abîmé mon superbe vernis rouge pin-up dont j'orne mes appendices manuels depuis peu.

Un enfant ça coûte quand même cher à l'entretien.

Un emprunt sur 30 ans pour accéder à la propriété me paraît inconcevable.

Il faut que je commence à préparer ma retraite, bien qu'il parait que je rajeunit.

Et je concluerai par cette remarque : Cette année le gamay est vachement bon.

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