Chez Tartine

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mercredi, décembre 27 2006

Dans les petits souliers

Faire trois cadeaux à trois personnes différentes et s'apercevoir qu'on vient juste de leur offrir la même chose à quelques jours près, c'est très frustrant. Sans compter les cadeaux qu'on fait et auxquels les concernés s'y attendent... Je déteste faire des cadeaux convenus ou passé après un autre au rayon des bonnes idées.

Bon, pour ma part le Vieux Barbu n'a pas été chien. Il a bien complété les dizaines de BD que j'avais en retard, il a bien préparé le futur emménagement avec le chéri à renfort de chèques cadeaux Ikéa et Maison du monde, il a même pensé à mes loisirs de chômeuse (Sims 2 animaux de compagnie).

Par contre, pour le second passage, j'aimerais bien que l'émissaire de Coca-Cola mette dans mes petits souliers les allocations chômage auxquelles j'estime avoir pleinement droit malgré ce qu'en pensent les pères Fouettard Ass & Dick.

lundi, décembre 18 2006

Fanfare

Réveil en berne ce matin.

Puisqu'il fut supplanté une heure plus tôt que l'horaire prévu[1] par le retentissement de la sonnerie aigrelette et terriblement agressive de la porte d'entrée. A deux reprises.

A l'autre bout du doigt qui agitait frénétiquement cette machine de l'enfer, une minuscule voisine en panique accompagnée de son plombier. Elle m'abreuve d'informations inutiles pour mon cerveau embué de sommeil et met du temps à arriver à l'essentiel : vérifier mon évacuation d'eau dans ma cuisine car elle a une fuite chez elle, deux étages plus bas. Allez-y faites donc. Vérifiez. Bien que d'après ce que j'ai compris vous auriez aussi bien pu le faire par vous-même ce week-end alors que la quasi totalité du voisinage devait être chaudement installée chez elle. C'eut été sans doute plus efficace que de réveiller vos voisins chômeurs un lundi matin ou de trouver porte close (il est 8h45 je vous le rappelle) pour raison de non chômage justement.

Bien que peu aimable, et surtout peu présentable, je laisse pénétrer le plombier chez moi pour vérification, pour ne recevoir de la part de la voisine qu'un "Bon je redescends immédiatement chez moi pour voir si ça fuit". Donc ni merci ni merde, il est apparemment d'usage de secouer les puces aux pauvres chômeurs qui aspirent au repos. Je laisse cependant Gary Dourdan faire son office dans la cuisine. Plus le temps passe, plus je sais qu'il me sera impossible de me rendormir après ce chambard, mon cerveau s'éveille. Je suis de plus en plus consciente du spectacle que j'offre à la vue du beau plombier qui actuellement se trouve le cul en l'air sous ma cuisinière : le cheveu en bataille, les yeux pochés, la bonne humeur du réveil non programmé affichée sur mon visage, l'haleine fétide du matin s'exhalant de ma bouche, un reste de bave au coin des lèvres, un peignoir blanc recouvrant tant bien que mal mon indécence, et un chat curieux et avide de conneries dans les bras. So glamour.

Heureusement je n'ai pris conscience de l'ampleur des dégâts qu'une fois le plombier reparti, une fois recouchée, et sachant pertinemment que Morphée ne me prendrait pas une seconde fois dans ses bras. Pas un lundi matin en tout cas. Morphée hait lui aussi les chômeurs.

Notes

[1] Soit 8h40 au lieu de 9h40.

dimanche, décembre 17 2006

Il était une fois une souris verte

"C'est vraiment extrêmement rare les problèmes de transformateur sur les souris sans fil." dixit le monsieur du SAV de Surcouf

Je devrais peut-être me mettre à jouer au loto dans ce cas, car acheter deux fois de suite une souris Logitech dernier cri avec exactement le même problème d'alimentation, il paraîtrait que ça relève de l'improbabilité.

Quoi qu'il en soit, je voudrais remercier Surcouf, mon partenaire informatique, pour avoir mis 3 bons mois à me procurer une souris en état de marche. Encore merci pour votre efficacité.

mardi, décembre 12 2006

J +12

Premier bilan après 12 jours de chômage : je n'ai rien vu passé et paradoxalement, ma période Léon Ventrerond me paraît bien lointaine. Et pourtant ça ne fait que 12 malheureux jours.

12 malheureux jours durant lesquels je n'ai pas fait le dixième de ce que je me suis fixée pour cette période de repos aléatoire : ma vie sociale n'a pas beaucoup évoluée, je ne me suis pas remise aux Sims 2, je n'arrive même pas à joueravec le Wifi d'Animal Crossing[1], ma mise à jour au niveau des séries n'est pas des plus frénétiques[2]n je ne suis toujours pas aller à Porte de Perpète pour faire plaisir à mon amoureux, la lecture est carrément au point mort.

Par contre, j'ai réussi à boucler les courses, le ménage, les divers rangements et les cadeaux de Noël, autrement dit je suis une excellente colocataire au foyer. Les sorties cinéma ont été honorées correctement également.

Quant à la question d'une quelconque activité professionnelle dans un avenir proche... ça relève encore du tabou.

Ah, et puis, je ne suis pas encore sûre de toucher au jackpot de Ass&Dick (cf mon super statut précédent).

Je suis débordée, les journées sont toujours trop courtes et je n'arrive pas à me débarasser de cette fichue propension à l'ermitage.

Notes

[1] Pour ceux que ça intéresserait vous pouvez me donner vos codes, pseudos et noms de villes par mail, je vous renverrai les miens. Je recrute par tous les moyens.

[2] Excellente seconde saison de Weeds à signaler tout de même.

samedi, décembre 2 2006

Projets d'emménagement

- Dis, tu feras quoi de tes films de boules quand on habitera ensemble ?

- Ben je les effacerai !

- Ah bon ? Et pour la question de la branlette, tu comptes arrêter aussi ?

- Evidemment ! Quelle question !


Le lendemain soir :

- Euh... j'ai un peu repensé à ce que tu m'as demandé hier... En fait, c'était pas aussi con que je le pensais comme questions... Il va falloir qu'on y réflèchisse...

- Aah aah !

jeudi, novembre 30 2006

Délivrance (suite et fin)



Johnny Cash, I'm Free From the Chain Gang Now

Voilà, ça y est, c'est fini.

Hop, 11 mois et demi de boulot qui viennent de s'achever.

Je me sens drôle.

Le petit pot de départ a été très réussi cependant ! Des petits fours salés et sucrés, du bon vin blanc, d'excellents jus de fruits frais, quelqu'un a même sorti le rhum qu'il planquait dans l'un de ses tiroirs pour accompagner ces derniers. Et puis le tout courronné d'un cadeau auquel je ne m'attendais vraiment pas : un sac (certes, aucune surprise jusque là), oui mais LE sac sur lequel je bavais depuis un mois et dont la commercialisation n'est pourtant prévue qu'en février (de quoi me la péter grave pendant 3 mois !). Là, ils m'ont vraiment bluffé. J'en ai sorti les bisous pour l'occasion même que.

Je me sens toute drôle.

A la fois soulagée et frustrée. Parce que à part ces deux derniers mois qu'on aurait pu intituler Les deux derniers mois d'une fin annoncée, si j'avais été obligée de mettre un titre dessus, et bien donc, à part ces deux derniers mois, je m'y plaisais moi, dans cette petite entreprise qui neconnaît pas la crise (quoique). Mes collègues étaient loin d'être des gros nazes qui puent. Nan, c'était plutôt des gens bien. Malheureusement, à l'exception de ce soir, nous avons eu peu de moments pour faire connaissance.

Bref, c'est fini maintenant. A moi la grasse mat' demain et pour les 15 jours à venir ! A moi le glandouillage intensif (au moins quelques temps) !

Mais je me sens toute drôle malgré tout.

Les regrets sans doute.



mercredi, novembre 29 2006

Délivrance

Demain est un grand, demain est mon dernier jour chez Léon Ventrerond.

Aurais-je droit ou non à une petite sauterie et/ou un petit "cadeau" en l'honneur de mon départ[1] ?! La suite demain soir, au prochain épisode...

Pas tout à fait chomeuse, ni tout à fait encore travailleuse, je commence déjà à m'inquiéter pour la suite.

Ô certes, je suis contente de trouver un peu de repos. J'aurais sans doute préféré 15 jours de congés à une période indéterminée de chômage, mais voilà, on ne m'a pas trop laissé le choix. Tant qu'à faire j'aimerais bien m'accorder un mois total de repos, surtout en cette période de l'année, particulièrement éprouvante.

Cependant, pour bénéficier d'une telle période de "repos", il faudrait que je puisse jouir d'une aide, non-substancielle de la part de messieurs Ass & Dick, surtout en cette période de l'année (les fêtes, les cadeaux et les anniversaires[2] à célébrer), je le répète.

Or, étant donné mon statut contractuel batard j'ignore encore si ces messieurs daigneront me verser la moindre aide. Ceci est ma plus grosse incertitude et inquiétude du moment. Par ailleurs, plus prosaïquement, et je pars donc du postulat que OUI, je toucherai cette aide qui m'est totalement DUE, je m'inquiète également pour l'élaboration de mon dossier destiné à Ass & Dick : aurais-je toutes les pièces en temps et en heure ? Si oui, est-ce que mon rendez-vous Ass & Dick sera le même jour que mon rendez-vous gynécologique en province[3] ?! Si oui, serais-je pénaliser de repousser mon rendez-vous Ass & Dick ?!

D'autre part, si comme convenu, Tube Cathodique 2 m'engage à partir de mi-décembre, aurais-je eu le temps d'accomplir tout ce que j'ai prévu en seulement 15 jours ?! Cela remettrait en question les deux jours parisiens prévus pour pôpa-môman en plein Noël, l'organisation du Jour de l'An, ma mise à jour ciné, la remise en route de ma vie sociale, notre recherche d'appartement... Une embauche avant l'an prochain serait donc une catastrophe.

Bref, vous l'aurez compris, bien qu'en période de pré-délivrance, je ne suis pourtant pas délivrée de toutes ces inquiétudes qui me bouffent la vie.

Notes

[1] Les chances pour que cela se produisent sont très minimes.

[2] Certains ont eu la géniale idée de naître un 15 décembre, afin de toucher deux fois de suite le jackpot des cadeaux.

[3] Car oui, j'en ai assez des règles aléatoires et des seins qui grossissent à vue d'oeil.

mardi, novembre 28 2006

Renouvellement

Pour la modique somme de 87€ je renouvelle mon parc lingerie, merci les ventes-privées.

Cette fois, que du 90C. Il est temps d'assumer. Ca fait deux semaines que je tourne sur deux soutiens-gorge. Les deux seuls un tant soit peu aptes à servir encore de soutiens.

Bref, en cette veille de chômage, cet achat était absolument incontournable.

lundi, novembre 27 2006

Il ne faudrait pas que ça devienne une habitude

Il semblerait que mes problèmes d'élocution prennent une certaine ampleur.

Après le fameux ploute vantaire, je verse désormais dans le lapsus sexuel. En pleine conversation, tout ce qu'il y a de plus sérieux, et finalement pas ce qu'il y a de plus arrosé, je me suis entendue dire : "Et c'est pour quand les érections municipales ?!"

Ca ne peut plus durer.

Imaginez ce genre de sortie tout aussi maladroite que malheureuse au cours d'un entretien d'emploi ?! Les conséquences pourraient s'avérer désastreuses !!

J'envisage donc une rééducation langagière... ou une grosse période de repos.

mardi, novembre 21 2006

Quand Dame RATP est capricieuse

Ca donne un début de journée qui ressemble à peu près à ça :

Arrivée à 9h43 à la station Porte de Lilas pour constater que la ligne 11 est totalement HS.

On se fait une raison.

Surtout à J-8.

Cependant il faut trouver un palliatif pour se rendre au boulot : ce sera donc le bus 96, qui fait presque le même trajet que le métro, mais en deux fois plus de temps.

Le bus c'est bien.

On voit le jour, on visite Paris pour pas cher et on profite des alléas de la circulation. Soit sur un trajet partant du nord-est de Paris et se rendant dans le centre Paris en passant par Ménilmontant et le Marais, j'ai eu le droit à 2 détournements pour cause de travaux, une déviation en raison d'un incendie, et un énorme blocage conséquence de camions de livraison effectuant leur office dans une rue en travaux.

Résultat, 50 pages de bouquin et une heure et quart plus tard, je suis enfin arrivée à bon port.

mardi, novembre 14 2006

To do list

J -12 avant ma libération.

Je me prépare déjà psychologiquement à ma période d'"oisiveté".

C'est pas très difficile de se mettre en condition après 9 mois de non-congés.

Donc :

  1. Dormir en compagnie du chat ronronnant de bien-êtreet ce, sans limite.
  2. Petit-déjeûner au lit.
  3. Me mettre à jour dans les séries.
  4. Rejouer aux Sims.
  5. Ne pas négliger la Nintendo DS pour autant.
  6. Se donner la peine d'aller jusqu'à Porte de Perpète pour faire plaisir à mon amoureux, et y passer la nuit.
  7. Bouquiner, beaucoup.
  8. Manger, peu.
  9. Aller au cinéma aussi souvent que possible.
  10. Faire les cadeaux de Noël avec le peu d'argent dont je disposerai.
  11. Avoir une vie sociale, sortir.
  12. Faire du rangement.
  13. Eventuellement me mettre en quête d'une activité professionnelle rémunérée.

Le programme me paraît plus que satisfaisant. Ne me reste plus qu'à tenir ces deniers p*** de 12 jours de boulot !!!


Edit : googlerie du jour : photos de femmes dans etriers gynecologique

vendredi, novembre 10 2006

Enfin !!!

Ca y est !!!

Je l'ai !!!

Oui, oui, oui !!!

J'en ai un !!!

Il est MA-GNI-FI-QUE !! !!

Et surtout exhorbitant !!!

Un sac Léon Ventrerond !!!

Bon, certes, je ne l'ai pas obtenu de la manière dont je l'aurais souhaité : c'est à dire gratuitement, pour services rendus, remerciements et tout le blablabla.

Il a fallu que je m'en charge moi-même, naturellement.

Parce que je ne compte pas trop sur les collègues pour m'en offrir un à la fin des 15 derniers jours de mon contrat.

Mais l'essentiel n'est pas là... J'ai un sac Léon Ventrerond nanananèreuuuh !!!

lundi, novembre 6 2006

Mon maître mot du moment : Anticipation

Anticipation du jour de l'an.

Anticipation du chômage.

Anticipation d'une reprise éventuelle du travail.

Anticipation d'un déménagement/emménagement.

Bref, cette fin d'année sera organisée, c'est ma résolution pré-2007. Bien que je sache pertinement que tout, mais absolument tout va foirer lamentablement.

Mais là n'est pas la question.

Je suis en actuellement en pleine anticipation des achats de cadeaux de Noël pour des raisons diverses et variées, telles que : étaler sur une plus longue période les dépenses, effectuer ces dépenses tant que je touche encore un salaire (il faut que je me presse, il ne me reste plus que 19 jours), et réaliser ces achats avant la cohue précédent la semaine de Noël. Pour récapituler :

  • Les cadeaux du chéris : faits, ou en partie en tout cas, la plupart restant à acheter.
  • Tite Coloc' : l'idée est là, il faut que je vois en fonction de ses disponibilités.
  • Les grands-mères : du chocolat, comme chaque année.
  • Les parents... Vide sidéral, aucune idée : pas question d'une énième théière pour ma mère, ni d'une 988ème paire de boucles d'oreilles ; les CD et bouquins pour mon père, ça commenc à bien faire, même si ça lui fait toujours plaisir... Donc, que me reste-t-il ? Pas grand chose. J'avais bien l'idée d'un chat... mais je ne suis pas certaine que cela leur fasse réellement plaisir...

Je commence déjà à percevoir les failles de mon programme anticipatif... Et le problème des cadeaux de Noël n'est rien à côté de l'organisation du jour de l'an...

vendredi, novembre 3 2006

Je n'en suis pourtant pas une

De fashion victim.

Loin s'en faut. Il n'y a qu'à me voir pour le croire.

Et bien c'est pourtant le même refrain à chaque changement de saison. Je suis prise d'une frénésie d'achats de frusques en tout genre. Naturellement ce que je mettais l'année précédente ne convient plus du tout [1] : la forme est devenue informe, la taille est désormais trop petite[2], les pulls ne ressemblent à rien, etc etc. Il est donc nécessaire de renouveler mon parc textile.

Je suis donc en pleine régénération de garde robe. En veille de période de chômage indéterminée et de pré-fêtes de fin d'année, ce n'est pourtant pas la meilleure idée que j'ai eu ces derniers temps. Mais je ne me contrôle pas vraiment non plus. C'est compulsif. Chaque matin je ne trouve rien à me mettre, par conséquent je me retrouve le midi même durant ma pause déjeûner à acheter pulls, t-shirts, pantalons et manteaux, qui, dès le lendemain, me feront déjà paraître comme un sac à patate. C'est sans fin.

Ou plutôt si, le portefeuille crie déjà famine. Donc ça va se résoudre par un compte négatif dès le premier jour du mois et par une prise de conscience assez brutale.

Le pire c'est que j'ai sais pertinement que cet argent, je devrais le garder aussi pour la caution, les honoraires et le premier loyer de notre futur (pas si lointain) chez nous.

Oui, mais bon, voilà, je n'ai rien de potable à me foutre sur le cul.

Notes

[1] Je ne m'en débarasse pas pour autant.

[2] Je grossis à vue d'oeil.

mardi, octobre 10 2006

Une légère bise

...souffle les sombres pensées qui m'étouffent depuis quelques temps.

Un vent de changements s'immisce dans mes bronches.

Un bon bol d'air.

Ca ravigotte.

Ca frétille

Ca gigote.

Un revirement, bientôt, peut-être.

Edit : Finalement, le Mistral me repousse dans mon marécage.

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